Liam Howlett

Parti en vacances au moment même de la sortie de Prodigy Present The Dirtchamber Sessions Volume I, son premier mix album, Liam "la-tête-froide" Howlett risque pourtant d'en vendre des tombereaux. Il semblerait pourtant qu'il n'en a cure. Punk un jour, punk toujours ?


PRODIGY la clef liam howlett

Depuis la sortie du très discutable "Smack My Bitch Up", fin 1997, on était sans nouvelles des Prodigy, ou plutôt du Prodigy Liam Howlett. Fondateur, tête pensante et aussi homme de l'ombre du groupe, Liam est la parfaite incarnation de ces electronic punks survivants de l'ère des raves sauvages. Old-school quoi ! Ancien B-Boy, il a gardé de ses années de fêtes sauvages un goût certain pour l'aventure musicale.

The Dirtchamber Sessions, pédagogique mix old-school, est un peu le bilan de ces années, un son qu'on n'attendait pas vraiment dans le déroulement de la carrière prodigyesque. Enregistré à The Dirtchamber, son home-studio, refuge de celui qui fuit le star-system comme la peste, cet album marque une rupture dans le durcissement du son et un glissement vers des rythmes quasi funky. Amoureux sans limite du beat, il imbrique rock, techno, soul, funk et hip hop en un mix échevelé. Il venait du hip hop, il est revenu au hip hop. Mais de quoi d'autre est fait le Liam Howlett nouveau ?


Composition à la louche d'un disque brillant :

34,6 % d'électronique :
Chemical Brothers, Bomb The Bass, Prodigy, KLF, Bones Breaks, Meat Beat Manifesto, Propellerheads, Fatboy Slim, Medicine, Coldcut, Renegade Soundwave.

9,6 % de funk & soul :
Lightning Rod Feat. Jalal, Grandmaster Flash And The Furious Five, Barry White, Herbie Hancock, Jimmy Castor Bunch.

44,3 % de hip hop :
Hardnoise, Ultramagnetic MC's, Time Zone, Tim Dog, The B Boys, DJ Mink, Public Enemy, 45 King, DST, JVC Force, Public Enemy, JBs, Beastie Boys, T La Rock, LL Cool J, Digital Underground, Uptown, London Funk Allstars, West Street Mob, Hijack.

9,6 % de rock : The Charlatans, Jane's Addiction, The Mexican, Sex Pistols, Primal Scream.